#26 - Build-in-public : elle est pour toi public 🫵
Les Franglaiseries du Web : la newsletter bi-mensuelle qui décrypte pour toi les anglicismes du web 🇬🇧
Hello you 👋
Ça me fait trop plaisir de te retrouver ici pour cette 26e édition.
Aujourd’hui, je décrypte le terme Build-in-public mais avant d’aller construire ton audience, si tu veux m’envoyer du love avec un mot doux ou que je décrypte un anglicisme, je te répondrai du tac-o-tac via :
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👉 ou en me laissant un commentaire par là
So, are you ready?(Temps de lecture : 4 mns)
Let’s get started with la franglaiserie n°26 :
BUILD-IN-PUBLIC
(prononcé en anglais 🇬🇧 Bil•de inn peu•blik)
1. Build-in-Public : ça veut dire quoi ?
Le terme “Build-in-Public” ou “building-in-public” se traduit en 🇫🇷 par “constuire avec le public”, et pas n’importe quel public, c’est ton audience, ta communauté, ceux et celles qui vont engager véritablement avec toi parce qu’ils t’apprécient et aiment ce que tu leur proposes.
2. Build-in-Public : qu’est-ce que c’est et pourquoi faire ?
Qu’est-ce que le build-in-public ?
Se construire une audience pour développer sa marque, qu’elle soit une marque de produits, de services ou sa marque personnelle (tu sais le fameux Personal Branding), c’est le build-in-public et c’est une stratégie business !
Une stratégie de partage de l’intérieur, de transparence, de valeurs partagées, de sens, de sa raison d’être aussi, de réflexions ouvertes et de feedbacks continus avec son audience, sa communauté.
Au-delà de son engagement, l’audience est actrice de la stratégie de croissance car elle est centrale dans le développement de la marque et la propulse par sa fidélité.
Tu l’auras compris, le build-in-public, c’est l’ère du web 2.0 voire du web 3.0, car c’est grâce à une communication à travers la toile internationale 🕸 que tu vas toucher le plus grand nombre de personnes et donc (t’)attirer une audience, (te) construire ta communauté.
Pourquoi faire de build-in-public ?
Cette stratégie sert davantage les entrepreneurs de start-up, growth marketers, créateurs de contenus ou toute personne qui crée de la valeur pour les autres, en référence à la Creator Economy (franglaiserie décryptée début janvier 2022 😉).
Mais elle est aussi utilisée dans le lancement de produits dédiés à l’acheteur = l’audience, la communauté, les fidèles.
C’est une stratégie long-terme qui se veut véritablement gagnante et rémunératrice profitant aux deux parties : celui qui construit, ceux qui aident à construire.
3. Comment faire du Build-in-Public ?
Le build-in-public est à l’opposé des stratégies de communication payantes comme la publicité en ligne car elle s’appuie sur une stratégie marketing appelée le storytelling.
Raconter une histoire est essentiel dans le build-in-public car les histoires connectent les gens. Elles les connectent à une émotion, à un vécu, ainsi les gens s’identifient davantage.
Mais raconter ton histoire ne suffit pas, je te donne les 4 étapes clés pour mettre en place ton build-in-public ?
Définir ton objectif
La base de la base pour mesurer et recadrer tes actions, tu dois savoir ce que tu veux obtenir : vendre un nouveau produit, un nouveau service, construire un groupe ambassadeurs sur un lancement de produit, construire ta marque personnelle…
=> Comme je le dis à chaque fois : un objectif flou mène toujours à une connerie précise ! (A méditer 😅)Définir l’histoire que tu veux raconter
Il existe différents types de storytelling sur lesquels tu peux t’appuyer pour raconter ton histoire : comment t’as pris telle ou telle décision, les apprentissages d’échecs vécus, les coulisses du développement produit, tes réussites, des astuces d’outils que ton audience pourrait utiliser, une histoire personnelle, etc.
=> Tu veux faire un storytelling qui déchire ? Clique sur la franglaiserie #14 par ici.Montre les choses en plus de les dire
On dit souvent 1 image vaut mille mots ! Tout simplement parce que ce qui parle aux gens, ce qui résonne en eux, ce qu’ils croiront davantage, c’est la preuve sociale - social proof. Montre ce que tu fais et montre ce que les gens disent de toi (que des bonnes choses évidemment 😁)Sois patient et reste endurant
Le build-in-public, ça se cultive, c’est comme les plantes 🌱. Tu n’auras peut-être pas de résultats immédiats car c’est une stratégie à long terme mais avec de l’endurance, de la patience et de la cohérence dans ton story telling, tu peux te construire un bon groupe de personnes qui t’aime et te soutient sur la durée.
Charge à toi de le choyer.
4. Exemples de marques “build-in-public” :
Time for the Planet® : la marque engagée qui transforme son audience en actionnaires
Time for the Planet, c’est une entreprise dédiée à l’action mondiale contre les gaz à effet de serre en créant des entreprises pensées et paramétrées de A à Z pour lutter contre ces gaz.
Ses fondateurs ont démultiplié leur action par le fait d’appeler chacun·e à contribuer à différents niveaux : don à hauteur de ce que l’actionnaire souhaite investir, découverte d’une invention bonne pour la planète, en proposant des compétences, de l’expertise ou des moyens matériels et financiers.
A ce jour, Time for the Planet rassemble près de 70 000 actionnaires de partout dans le monde 🌍, la plus grande communauté citoyenne contributrice d’un avenir meilleur pour la Terre. Engagé !Nina Ramen : des offres créées selon les demandes de l’audience
Experte du copywriting (anglicisme décrypté dans ma franglaiserie #12), Nina a démarré à constuire son audience sur le réseau social LinkedIn tout en étant en CDI, puis son audience devenant de plus en plus demandeuse, Nina a quitté son emploi “stable” pour se lancer en indépendante.
Elle a construit toutes ses offres avec son audience : du coaching personnalisé à l’accompagnement de groupe sur LinkedIn en passant par ses cours vidéos pour “Transformer son audience en €” et son séminaire structurel, Nina a construit ses services en fonction des besoins de son audience qu’elle écoute activement. Smart !Flavie Prévost :
Je t’avais déjà parlé de Flavie dans ma news précédente sur les NFT.
Quand elle a crée son podcast Le Board, elle était en CDI. C’était son “side project” (son projet perso) juste pour voir, pour le fun, mais du boulot gratos en plus quand même.
Puis, elle a quitté son CDI et s’est lancée en indépendante se construisant petit à petit une audience plus large, son public.
Aujourd’hui, Flavie entreprend dans le Web 3 (franglaiserie décryptée ici), Flavie a établi l’autorité de sa marque Le Board avec son audience, ce qui lui permet aujourd’hui de se générer un revenu additionnel en créant son propre NFT dont je te parlais là. Je parle de revenu supplémentaire car une partie de sa communauté a acheté son NFT. Malin !
Voilà, j’espère que ça t’a plu. Maintenant que tu sais, à toi de construire ta “commu” si tu veux développer ta marque personnelle par exemple.
RDV jeudi en 15 pour la franglaiserie n°27.
Merci de m’avoir lue jusqu’ici 🫶
Stéph.