#23 - Et 1, et 2 et Web 3.0 💥
Les Franglaiseries du Web : la newsletter bi-mensuelle qui décrypte pour toi les anglicismes du web 🇬🇧
Hello you et welcome aux nouveaux abonnés 👋
Trop contente de vous retrouver par ici !
Alors peut-être es-tu déjà de l’autre côté de la rive à la 🏖 ou à la ⛰, si oui happy holidays, si pas encore, cette 23e édition va t’embarquer sur une autre rive !
Car aujourd’hui, je te parle d’un nouveau monde, un monde qui est un passage dans une nouvelle ère, un monde qui donne la part belle à l’économie du créateur ou la Creator Economy dont je te parlais ici.
Aujourd’hui, je te parle de WEB 3, un sujet que je décrypte afin de t’aider à le comprendre et à te l’approprier pour mieux le maîtriser. C’est le principe des franglaiseries du web.
Mais avant de t’embarquer, si tu as une suggestion d’anglicisme à décrypter ou un mot de soutien pour m’envoyer de la force, je te répondrai du tac-o-tac via :
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So, are you ready?
Let’s get started with la franglaiserie n°23 :
(Temps de lecture : 5 mns)
WEB 3
(prononcé en 🇬🇧 ou•ai•b fri)
⚠️ ici le “th” de three en anglais se prononce comme si tu avais un feveu fur la langue. 😝
Plus simple en français, tu le prononces “ou•ai•b tro•a” 😄
1. Web 3 : c’est quoi ?
Le weekend dernier, j’étais avec mes amis au bord de la piscine entrain d’expliquer ce qu’était le WEB 3…
Résultat, ils n’ont rien compris 😅
Alors je le fais par écrit avec des exemples concrets et visuels. Là, c’est sûr qu’ils comprendront, et d’ailleurs toi aussi 😉
Le web 3, c’est la troisième et prochaine version de la grande toile internet.
C’est l’évolution du web dans sa troisième génération 3️⃣.
2. Du web 1.0 au web 3.0 : quelle évolution !
Pour comprendre ce qu’est le Web 3 et pourquoi il se réfère à la 3e génération, je suis obligée de passer par un flashback, un retour en arrière.
1990-1999 : Web 1.0
Le web démarre son épopée, on l’appelle le web (mais les hard core techs le nomment déjà le web 1.0).
Ce web, c’était l’accès à de l’info plutôt statique depuis un ordinateur, et seulement un ordi (d’ailleurs, te souviens-tu des 💾 ?).
Le web 1.0 est représenté par le mode “lecture seule” car les internautes ne peuvent pas interagir. Ce terme, je l’ai repris du site Coin News.
C’était à sens unique avec des pages web sans images voire très peu.
Le web 1.0 a aussi marqué le démarrage des premiers courriels (souviens-toi de Hotmail, Caramail, AOL…). Perso, ma première adresse email créée en 1999 (aïe, cela ne me rajeunit pas 👵🏻) me sert aujourd’hui d’email poubelle, et toi ?
2000-2009 : Web 2.0
Le web devient plus interactif et social avec l’avènement des réseaux sociaux.
Certains d’entre eux perdurent (Facebook depuis 2004, Twitter et Youtube depuis 2005), d’autres comme MSN Messenger (1999-2005) ou My Space crée en 2003 - l’ancêtre de Tumblr, ont laissé la place à une technologie plus avancée et plus sophistiquée.
Ce web, on l’appelle le web 2.0, il est plus dynamique et plus participatif et marque les débuts de la création de contenus.
Tu peux te représenter le web 2.0 par le mode “lecture-écriture” car les internautes produisent du contenu sur des blogs, forums communautaires, plateformes collaboratives (wiki), réseaux sociaux ou en laissant des avis sur des plateformes d’échanges.
Le web 2.0 fait naître les fameux GAFA : Google, Amazon, Facebook, Apple (et avec eux, leurs dérives…🤫)
Les dispositifs digitaux se multiplient aussi : arrivée de l’iPhone en 2007.
2010-maintenant : Web 2.0+
Le web 2.0+ est tout bonnement le web d’aujourd’hui, tel que nous le connaissons. En vrai, le “+” ajouté à 2.0 n’existe pas, je l’ai rajouté pour marquer une différence, une évolution dans le web 2.0 des années 2000. Car, il y a eu de grandes évolutions depuis 2010.
Prenons par exemple les métiers du web, de la communication et du marketing, en 10 ans, ils se sont spécialisés et de nouveaux métiers sont nés :
→ En l’an 2000, on disait un webmaster <versus> maintenant il/elle est un développeur front-end, développeur back-end, intégrateur ou encore SEO manager…
→ Toujours en l’an 2000, on disait marketeur <versus> aujourd’hui, il/elle est un Growth marketeur (dont je te parlais ici), un marketeur de contenus (c’est mon métier 😅), un data scientist ou un data analyst…
→ Encore en l’an 2000, on disait graphiste <versus> aujourd’hui, on emploie toujours ce terme mais il existe des métiers web connexes comme UX designer, UI designer, web designer…
→ Et puis il y a aussi ceux-là : community manager, community builder, influenceurs, créateurs de contenus…
Mais les internautes sont dépendants des GAFA qui détiennent des milliards et des milliards de données (la data) grâce à leurs utilisateurs. En plus, leurs contenus ne leur appartiennent même pas car ils sont posés sur la grande toile internet. Et c’est précisément cela que va changer le web 3 !
maintenant-futur : Web 3.0, qu’est-ce que c’est précisément ?
Plus haut, j’évoquais que le web 3 allait bénéficier les créateurs de contenus mais de manière plus globale, il va servir à tous les utilisateurs du web.
Car le web 3 vise à développer davantage “l’engagement de l’utilisateur tout en augmentant son autonomie. La grande caractéristique du web 3.0 est de décentraliser le réseau internet.”
Tu peux te représenter le web 3.0 par le mode “lecture-écriture-propre, à moi”.
Et c’est là qu’intervient la blockchain.
Le site cryptonews.com définit le web 3 en “un ensemble d’applications décentralisées qui fonctionnent sur une technologie blockchain à l’aide de tokens ou cryptos.”
3. Web 3.0 : quels sont les avantages pour nous ?
Concrètement, comment allons-nous bénéficier de ce futur web ou de cet Internet du futur ?
A nouveau, le site Crypto News liste les avantages pour les internautes (créateurs et utilisateurs) :
Être le vrai et seul propriétaire des données ;
Contrôler les données qu’ils partagent ;
Rester anonyme ;
Échapper à toute forme de censure.
Coin News parle de créateurs propriétaires de leurs contenus qui “seront financièrement récompensés en jetons cryptographiques pour leur participation et leur contribution à l’écosystème”.
Tandis que les utilisateurs pourront “bénéficier du temps et de la valeur qu’ils ajoutent à la communauté en ligne pour la création de contenu, par exemple : écrire des articles, jouer à des jeux ou simplement interagir sur différentes plateformes.”
Voilà, j’espère que ça t’a plu.
Maintenant que tu sais, tu peux déjà te mettre à la crypto 💲.
RDV jeudi en 15 pour la franglaiserie n°24.
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Si tu as aimé, tu peux m’envoyer de la force en cliquant sur le coeur ♡.
Coeur avec les doigts 🫶
Stéph.